August 5, 2024

Freelance BDR/SDR : Choisir le bon statut

Découvrez comment devenir freelance BDR/SDR : statuts, fiscalité et conseils pour bien débuter votre activité.

Choisir le bon statut et comprendre les aspects juridiques et fiscaux

De plus en plus de Business Development Representatives (BDR) et Sales Development Representatives (SDR) optent pour le statut de freelance. Que vous envisagiez de devenir freelance à plein temps ou en complément de revenu, il est essentiel de comprendre les aspects juridiques et fiscaux afin de faire les bons choix dès le départ.

Freelance à temps plein ou en complément de revenu : Une tendance croissante

En France, environ 80 % des freelances travaillent à plein temps, selon les données récentes​(Les Makers)​(Freebe). Cependant, de nombreux freelances choisissent également d’exercer cette activité en parallèle de leur emploi principal. Grâce à la flexibilité du statut, il est possible de compléter ses revenus en développant une activité indépendante à côté de son travail salarié​(Freebe). Cette tendance devrait continuer à croître dans les années à venir, avec 30 % des travailleurs français qui devraient devenir freelances d’ici 2025​(Freebe).

Choisir un statut juridique : Les options pour les Freelances

Le choix du statut juridique aura un impact direct sur vos responsabilités administratives et votre protection juridique. Voici les principales options disponibles :

Auto-entrepreneur : Simplicité et flexibilité

Le statut d'auto-entrepreneur est populaire pour ses démarches simplifiées :

  • Avantages : Il n’y a pas de capital social minimum à déposer. Les formalités sont légères, et la gestion comptable est simple.
  • Inconvénients : Limitation du chiffre d’affaires et couverture sociale moins avantageuse, notamment pour la retraite.

EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) : Plus de flexibilité

En EURL, il est obligatoire de déposer un capital social. Bien que le montant minimum puisse être symbolique (1 €), il est recommandé d’apporter un capital adapté aux besoins de votre activité pour rassurer vos partenaires​(Les Makers).

  • Avantages : Protection du patrimoine personnel et responsabilité limitée.
  • Inconvénients : Comptabilité plus complexe et cotisations sociales plus élevées.

SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle) : Flexibilité maximale

La SASU nécessite également un dépôt de capital, souvent symbolique (1 €), mais ajustable selon l’activité. Ce statut permet une grande flexibilité en termes de gestion et d’évolution.

  • Avantages : Statut d'assimilé salarié avec une protection sociale plus élevée (retraite, chômage).
  • Inconvénients : Formalités administratives plus lourdes et coûts de gestion plus élevés.

Les démarches administratives pour se lancer

Après avoir choisi votre statut, voici les démarches à suivre :

Déclaration d'activité

Pour les auto-entrepreneurs, l’inscription se fait en ligne via l’URSSAF, tandis que pour l’EURL ou la SASU, il faut rédiger des statuts, déposer le capital social (auprès d’une banque), et s’immatriculer au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).

Premières obligations fiscales et sociales

Quel que soit le statut choisi, vous devrez :

  • Vous affilier à une caisse sociale (URSSAF pour les auto-entrepreneurs ou Sécurité sociale des indépendants pour les sociétés).
  • Ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité dès que votre chiffre d'affaires dépasse 10 000 € pour deux années consécutives.

4. Fiscalité des Freelances : Ce que vous devez savoir

Les obligations fiscales varient selon le statut :

  • En auto-entrepreneur, vous êtes imposé sur votre chiffre d'affaires, avec la possibilité de choisir le prélèvement libératoire. Le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu est un mécanisme qui permet à l'auto-entrepreneur de payer son impôt directement au moment où il déclare son chiffre d'affaires, évitant ainsi de le déclarer à la fin de l'année dans sa déclaration générale de revenus. En optant pour le prélèvement libératoire, l'auto-entrepreneur verse un pourcentage fixe de son chiffre d'affaires à l’administration fiscale, en plus des cotisations sociales. Ce taux dépend de l'activité exercée (1 % pour les activités de vente, 1,7 % pour les prestations de services commerciales ou artisanales, 2,2 % pour les activités libérales relevant du régime de la CIPAV (professions libérales).
  • En EURL ou SASU, les bénéfices sont imposés soit à l’impôt sur le revenu (EURL) soit à l’impôt sur les sociétés (SASU). Il est également nécessaire de tenir une comptabilité rigoureuse.

5. Conseils pour choisir le bon statut

Voici quelques conseils pour faire le bon choix en fonction de votre situation :

  • Si vous débutez ou souhaitez tester le marché : Le statut d’auto-entrepreneur est idéal grâce à sa simplicité et son absence de dépôt de capital. Il est parfait pour ceux qui cherchent à cumuler une activité freelance avec un emploi salarié ou à démarrer en douceur.
  • Si vous envisagez de développer votre activité et protéger votre patrimoine : L’EURL peut être plus adaptée grâce à la protection de vos biens personnels et à la flexibilité d’évolution.
  • Si vous visez une croissance importante : La SASU offre une grande flexibilité et une protection sociale plus avantageuse. Cependant, elle implique des formalités plus lourdes.

En conclusion, que vous choisissiez de devenir freelance à temps plein ou en complément de revenu, il est essentiel de choisir un statut qui corresponde à vos ambitions. TargT peut vous aider à gérer efficacement vos tâches administratives et financières, vous permettant de vous concentrer sur votre cœur de métier.

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